En direct de Frontignan … Mais revenons quelques jours en arrière : Le lundi 3 mars au matin, nous étions encore et toujours à Marseille, les éléments
perturbateurs s’étant bien donnés rendez- Donc lundi matin, après réception du dernier papier manquant (l’acte de francisation
du bateau, son passeport, obligatoire à bord) et visualisation de la dernière météo,
3 options se présentaient encore : moisir encore une bonne semaine à Marseille en
attendant que le vent se calme (sans garantie du délai d’ailleurs, Mr Mistralou semblant
s’être installé sur la région pour un bon moment), ou prendre la direction du sud,
version Baléares- Mais 3 semaines au ponton ont eu raison de toutes ces bonnes ou mauvaises excuses, et après avoir dit au revoir à plusieurs reprises (salut, tchô, à bientôt …), et malgré la tempête annoncée sur le golfe du Lion, nous sommes partis. La dernière option a ainsi fait l’unanimité (Barbapapa inclus), et c’est donc à 4 voix contre 0 que nous avons largué les amarres, bien décidés à affronter le mistral annoncé et la mer Méditerranée qui avaient décidé de se rattraper de ces 3 semaines d’été marseillais en ce mois de février (dont on a bien profité, merci !). |
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C’est parti !!! Lundi 3 mars 2008, 11h30, sous un magnifique soleil marseillais et par 20°C, nous avons démarré notre tour du monde (les photos ...) !!! Cirés, bonnets, gants, on a vite compris que l’option côtière et première nuit au
port allaient nous rendre la journée fréquentable. Le temps d’arrimer tout ce qui
vole à bord (pas facile de tout voir à Marseille, bien amarrés au ponton), ranger
les couteaux et caler les estomacs avec le sandwich minimaliste pain- La deuxième journée de ce tour du monde version diesel au démarrage, nous a mené des Saintes Maries à Frontignan, mais la mer ayant choisi le mode essoreuse, avec 45 nœuds de vent et personne d’autre que nous pour en profiter (!), l’option nuit au port nous a paru plus que nécessaire pour que Barbapapa et ses équipiers gardent sourire et moral. Et cela malgré les 10° à l’intérieur du bateau (Bruno ayant gentiment donné nos 2 petits chauffages d’appoint à Marseille, vu qu’on n’en aurait plus besoin …), les douches salées de la journée, un rafraîchissement du vent annoncé pour le lendemain et un problème de mayonnaise au niveau du moteur (ne me demandez pas, moi, en cuisine, je n’y comprends rien) qui nous oblige à sortir le bateau de l’eau assez rapidement. 70 milles parcourus en 2 jours, 1 problème de moteur, 0 poisson péché, 3 cirés mouillés,
45 nœuds de vent au compteur, 2 saucissons aveyronnais (hmmmm !!!!), ce tour débute
bizarrement et nous sommes un peu décontenancés de la tournure prise par ces premiers
jours. Peut- |