Galápagos mythiques Samedi 25 avril, nous touchons terre. Nous avons choisi l’île de San Cristobal, l’une des trois îles habitées et autorisées aux voiliers de passage. Nous jetons l’ancre à Wreck Bay (la baie de l’épave), qui abrite le petit port de Baquerizo Moreno. Premier contact avec les locaux ... deux otaries se hissent sur nos jupes. Après un rapide coup d’œil à l’intérieur pour voir si le bateau leur plaît, elles se hissent sur les marches pour accéder au cockpit et à ses confortables coussins.
Mais ces charmantes bestioles, si joueuses et si attachantes qu’on en adopterait
bien une ou deux, présentent une odeur à laquelle nous ne sommes pas familiarisés.
Quant aux mâles (« macho » en espagnol !), ils doivent peser leurs 200kg, et sont
un peu plus agressifs. Ouste ! Et il faut barricader l’accès avec des pare- |
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Les autorités sont plus fermes que leurs congénères marins, et les règles sont vite
fixées : nous avons droit à 20 jours maximum aux Galápagos, et Thétys ne doit pas
bouger de cette baie durant notre séjour. Le petit port est charmant et peu fréquenté
par les touristes, pour aller à terre on appelle les water- |
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Après avoir retrouvé le contact avec la terre (resto et internet essentiellement), on organise nos « excursions » pour les prochains jours. Puisqu’il s’agit d’une escale touristique, on va en profiter pour faire les touristes ! Nos copains de Kopernik, Byzance et Sugar Daddy sont mouillés autour de nous, et certaines visites seront partagées avec eux.
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Laissant Thétys à San Cristobal, nous nous octroyons même une petite semaine pour
visiter les îles de Santa Cruz et Isabela, très différentes les unes des autres,
mais où l’on retrouve en constantes une majorité de surfaces inhabitées et inaccessibles
car il n’y pas pas de route, la gentillesse des gens, et l’omni- |
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En deux semaines, nous essaierons de découvrir au mieux ces îles magiques : en baskets, en palmes, en VTT, à cheval, en taxi, en bateau et en avion, nous visiterons des élevages de tortues, des volcans, des plages désertes de sable blanc, des bords de mers rongés par les vagues qui déferlent sur les roches de lave, des marais salants, des tunnels de lave et des terres à cactus, pour voir de plus près des otaries, des tortues, des fous à pattes bleues, des iguanes marins et terrestres, des lézards, des crabes, des frégates, des pinsons, des pélicans, … et des pingouins ! Il est difficile de décrire ce que nous avons vu et ressenti, et exceptionnellement,
je vous conseille d’aller voir les photos, qui plus qu’un long discours, vous feront
peut- |