Bora, j'adoooooooore …!!! A 24h de navigation de Tahiti, on se trouve enfin dans la perle des perles des lagons
: celui de Bora Bora. Mais qu'en est- Bora a changé ? Pour ma part, je n'y suis jamais venue auparavant, donc difficile
de comparer. Comme la plupart de ceux qui disent cela d'ailleurs … Un paradoxe ?
Le plaisir de trouver du négatif au paradis ? Sont- La Polynésie française est en forte perte de vitesse au niveau économie touristique, on l'a constaté (et confirmé par les locaux), trouvant qu'il y avait peu de touristes. Donc ils ne nous ont pas dérangés. Et puis c'est vrai, qui dit touristes dit hôtels, pour les loger ... Ça fait des bungalows sur pilotis un peu partout, mais plutôt bien intégrés, rien à voir avec la côte d'Azur … Et forcément pas mal de bateaux qui sillonnent le lagon pour faire les navettes du motu (îlot) de l'aéroport aux motus des hôtels, ou à l'île principale. On n'est pas non plus sur le périph' … Sinon, on n'a pas vu la pollution, on n'a pas rencontré des locaux pas sympas, on n'a pas mal mangé, on n'a pas eu envie de filer d'ici rapidement. Et pour cause …
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Nous on a adoré Bora Bora ! D'abord, l'appellation "plus beau lagon du monde" n'est pas usurpée. Et comme l'homme
n'a pas réussi à raser les montagnes qui font son charme, les paysages sont magnifiques.
Selon le mouillage choisi, on a le choix entre "lever de soleil sur le lagon et coucher
de soleil sur la montagne", ou bien "vue sur le lagon turquoise au pied de la montagne
et coucher de soleil sur le Pacifique" … Tout un programme … L'île principale est
encerclée par un immense lagon, avec une eau d'une clarté incroyable. Il est presque
entièrement navigable, et offre de nombreux mouillages très variés (on en découvrira
pas moins de 8 très différents), à investir selon l'humeur, la météo, les vents dominants,
la houle, et les envies de faire plouf ou un bon resto. Le paradis pour faire du
bateau ! On navigue une demi- L'eau est tellement claire, même en profondeur, que nous n'avons pu résister à l'envie
d'aller voir un peu plus bas. Grâce à notre ami Gilles, moniteur de plongée bouteille
et d'apnée, qui nous a "plongés" dans l'ambiance "Grand Bleu" en quelques expériences
sur le "tombant" (la zone sous- D'ailleurs les deux complices en ont profité pour faire une sortie bouteille. Entre 20 et 30m sous la surface, à l'extérieur du lagon, histoire de croiser quelques requins pointes noires, mais aussi des citrons, beaucoup plus gros …, et des bancs de carangues grandes comme ça …, et même un "yellow submarine" avec des touristes ! Le pêcheur était vert ! Parce que coté langoustes ou poisson au bout du harpon, c'est plutôt la frustration à Bora. |
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Autre découverte, à une quarantaine de kilomètres à l'Ouest de Bora Bora se trouve
l'île de Maupiti. Reconnue et vantée par les navigateurs, elle a la réputation d'être
difficile d'accès, avec une unique passe très dangereuse selon les conditions météo.
Et donc d'être plutôt bien préservée du tourisme et des voiliers de location. Toujours
sérieux en ce qui concerne notre sécurité, nous décidons d'y aller avec la navette
motorisée qui fait l'aller- |
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Dernier point fort de nos 3 semaines à Bora : l'arrivée de la Hawaiki Nui, LA plus
grande course internationale (même des allemands et des brésiliens) de va'a (pirogues
polynésiennes avec un balancier) menées par 6 équipiers. Elle relie les îles sous
le vent : départ de Huahine, passage par Tahaa et Raiatea, et arrivée à Bora Bora.
Pendant 3 jours, une centaine de pirogues colorées parcourent plus de cent kilomètres
au large plus à l'intérieur des lagons. A l'arrivée à Bora, 3000 personnes dans l'eau
et en bateau les accueillent, au milieu de centaines d'embarcations (de la bouée
canard au catamaran en passant par les jet skis, les barques de pêche, ou les puissants
hors-
Le lendemain de l'arrivée de la Hawaiki Nui, après 3 semaines au paradis, on lève l'ancre, direction l'Est (une fois n'est pas coutume), pour revenir sur Tahaa et Raiatea, puis Huahine (encore un peu plus à l'Est). Quelques heures de navigation pour aller explorer ces nouveaux lagons, ces mouillages (de rêve, encore !), essayer de trouver du poisson à pêcher, faire de nouvelles rencontres, et préparer l'arrivée de la famille pour la fin de l'année ! |