La Nouvelle Zélande en roulotte, épisode 3/3 (la suite) |
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17/02 |
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18/02 Allez en route, on va pas s'éterniser, donc on rate les rues commerçantes, le musée
Te Papa, direction le Nord- On débarque en fin d'après- |
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19/02 Pas loin de Gisborne, ce soir on est posé à 100m de haut, dans un p'tit coin d'une p'tite route avec vue imprenable sur toute la vallée, et bien évidemment pas un voisin. L'idéal pour se remettre de ce voyage en 1932. Seulement vers 1h du matin, de jeunes maoris légèrement alcoolisés et aimant la musique qui fait du bruit (apparemment) débarquent en voiture, trouvant l'endroit à leur goût ... Nous moins, et après une tentative de discussion, on préfère bouger ... Direction nulle part, quelques kilomètres plus loin, un grand chemin qui s'enfonce entre deux champs, ça le fera bien. Au matin c'est tomates à droite et moutons à gauche, et ils ont été sages toute la nuit, impeccable ! Petit matin un peu fatigué, direction le festival de haka qui a lieu une fois tous les deux ans, un truc incroyable il paraît, une autre ambiance ... Mais l'organisation est moins bonne qu'à Napier, car il commence à pleuvoir pile au moment où on se gare. Vestes étanches et surtout achat de gigantesques parapluies à l'entrée (format maori sans doute), et nous voilà dans un grand champ, cernés par les maoris (on est apparemment les seuls "touristes blancs" égarés dans cette manifestation), comme un retour en Polynésie, ça change !!! La pluie reste de la partie tout le spectacle, les danseurs étant à l'abri sous un grand toit qui couvre la scène, les spectateurs faisant avec ce qu'ils ont (bâches, parapluies, capuches, sacs poubelle ...). Et là, musique, chants, danses, la magie opère, on oublie la pluie. Des troupes de
40 danseurs, le haka et tirage de langue pour les hommes, les gros yeux et grimaces
pour les femmes, des décorations de tatouages aussi agressifs que possible ... on
découvre le coté guerrier des maoris. C'est géant. On voit passer cinq groupes dans
la matinée, ils sont en compétition, ça ne rigole pas, mais ils sont à fond dedans
et c'est vraiment génial. Et moi qui n’étais pas chaude pour aller voir un spectacle
local parce qu'ici (contrairement à ce qu'on a pu voir en Polynésie) c'est uniquement
fait pour les touristes, donc ça manque de sincérité, j'avais bien raison, parce
que s'il y a un spectacle à voir, c'est celui- |
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21/02 Quelques heures de route, encore et encore, Auckland apparaît sur les panneaux, c'est
la fin. On vide la roulotte dans un appartement, on rend la roulotte (enfin Bruno est en train, normalement, s'il arrive à s'en séparer), et on redevient citadins et cyclistes ... « Back in town », après 1 mois de roulotte et 4700km parcourus, sans compter plus de 10 000 photos à trier, des paysages fabuleux enregistrés dans nos mémoires, des moments mémorables que nous ne sommes pas près d’oublier. Quel voyage !!! |